Le Centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)
Les Sureaux est l’un des tout premiers foyers de travailleurs migrants créé par le COS, association qui précédait la Fondation COS Alexandre Glasberg, en 1967. Devenu vétuste, le bâtiment a été démoli et vient d'être reconstruit.
L’ensemble de l’équipe et des hébergés a déménagé en septembre 2016.
Le centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) accueille et accompagne 72 personnes de 18 à 35 ans : des femmes et des hommes isolés de 18 à 35 ans, bien que le rajeunissement croissant de cette population porte la moyenne d’âge à 23 ans actuellement.
Le parcours de ces jeunes est marqué par des ruptures familiales et sociales multiples. Les jeunes arrivent au CHRS avec des problèmes sanitaires, administratifs et judiciaires, des dettes et des addictions, avec peu de qualifications professionnelles. La plupart d’entre eux a vécu un enchaînement de ruptures diverses et parfois des périodes de vie à la rue. Ils ont tous besoin de poursuivre l’apprentissage inachevé du savoir-être, du savoir-vivre et du savoir-habiter en collectivité. La faible maturité et les nombreuses difficultés dans leur gestion de la vie quotidienne et affective constituent des freins majeurs à la projection dans l’avenir, surtout en vue d’une indépendance sur le plan financier et de l’habitat.
Les missions du CHRS sont l’accueil, l’orientation, l’hébergement, le soutien et l’accompagnement social, visant à une insertion dans la vie active professionnelle et locative :
- Héberger et prendre en compte l’ensemble des besoins élémentaires.
- Accueillir, écouter, informer, orienter, accompagner.
- Aider à la construction et à la mise en œuvre d’un projet de vie : formation, emploi, logement, vie familiale, sociale et citoyenne, accès à la culture, au sport et aux loisirs.
- Préparer à la sortie du dispositif : logement intermédiaire (résidence sociale, maison relais, pension de famille) ou autonome (logement locatif social ou privé).
Il s'agit d'accompagner les jeunes accueillis d’abord dans leur reconstruction personnelle, puis dans la construction et la mise en œuvre d’un projet individuel qui tienne compte des choix de chacun. Les ateliers et les actions collectives mises en place visent à les aider dans leurs différentes recherches, et l’organisation d’activités cherche à favoriser l’accès aux loisirs, à la culture et au sport, la découverte de l’environnement et l’élargissement des centres d’intérêt.
Le Centre d‘Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA)
Les Sureaux est l’un des tout premiers foyers de travailleurs migrants créé par le COS en 1967. Devenu vétuste, le bâtiment a été démoli et reconstruit, l’équipe et les hébergés y ont emménagé en septembre 2016.
Le CADA accueille et accompagne aujourd'hui 155 personnes (isolés et familles) dans ce nouvel établissement collectif et des logements en diffus.
Les demandeurs d’asile ont tous en commun l’exil et des traumatismes liés aux événements douloureux vécus dans le pays d’origine, à l’errance qui suit la fuite et au rejet multidimensionnel des peuples d’accueil.
Les missions du Cada sont d’accueillir, héberger et accompagner les personnes en demande d’asile :
- Accéder aux droits et accompagner dans les démarches administratives et juridiques liées à la demande d’asile.
- Accéder au système de santé.
- Scolariser des enfants et soutenir la fonction parentale.
- Proposer la découverte et l'appropriation des repères et des codes de la société d’accueil, créer du lien social à travers des actions collectives.
- Accompagner à la sortie du dispositif, quelle que soit l’aboutissement de la demande d’asile (protection internationale ou rejet).
Faisant partie du Dispositif national d’accueil (DNA), le Cada propose un accompagnement de qualité pour les personnes et les familles, notamment pour les plus fragilisés par leur vécu et leur parcours d’exil.
Le service organise l’orientation vers les soins, notamment en santé mentale, l’accès aux droits fondamentaux et l’enseignement du français. Le temps de la demande d’asile est mis à profit pour faciliter l’intégration des personnes, quelle que soit l’issue de cette procédure. Il s’agit d’accompagner les personnes dans leur parcours de vie, faciliter leur intégration et leur enrichissement culturel (et, par ricochet, le nôtre), prendre en compte les risques de non-reconnaissance du statut de réfugié, en mettant en perspective leurs différents projets de vie.
Face au défi que représente l’accueil de centaines de milliers de personnes fuyant leur pays en guerre ces derniers temps, et fidèle à l’héritage de son fondateur résistant Alexandre Glasberg, le COS agit activement en collaborant avec les pouvoirs publics de Seine-Saint-Denis dans le développement de réponses adaptées aux besoins des personnes en demande d’asile.