Apparue sur terre il y a 45 millions d’années, l’abeille a façonné notre nature, participant à l’éclosion sur notre planète de cette vie végétale sophistiquée que sont les plantes à fleurs et les arbres fruitiers.
Depuis, le rôle pollinisateur, et notamment celui de l’abeille, a permis leur reproduction et le développement consolidant la formation des fruits, renforçant leur appétence et améliorant significativement les rendements de nombreuses cultures. Il est admis communément que, lors de nos repas quotidiens, plus de 30% de notre consommation est liée de façon directe ou indirecte à la pollinisation. Dans certaines régions du monde, notamment en Chine, où l’abeille a disparu, la pollinisation doit être réalisée manuellement.
Ainsi donc l’abeille est un acteur incontournable et irremplaçable de notre écosystème et notre équilibre. Que serait notre alimentation sans les fruits, sans une grande quantité de légumes, tributaires de la pollinisation.
Rappelons que le miel, dessert le plus ancien du monde, fut aussi la première source de sucre de nos campagnes et qu’il continue à véhiculer pour nous ses vertus thérapeutiques, curatives et préventives.
Mais depuis quelques temps, l’abeille mellifère, qui a traversé intacte des millions d’années, souffre de taux de mortalité impressionnant, non seulement sur notre vieux continent mais également dans le monde.
En France, chaque printemps, à la réouverture des ruches, plus du quart de celles-ci sur les 1,4 millions dispersées dans le pays, perdent leurs habitantes. Certaines années récentes ont connu des mortalités supérieures à 50% des ruchers, démoralisant les apiculteurs contraints à renouveler leur cheptel, et désarmés face à ces pertes. De 35000 tonnes de miel en 1995, la production française a fondu à 14000 tonnes en 2019, la consommation d’environ 40000 tonnes par an restant quant à elle stable et nécessitant de conséquences importations.
De nombreuses causes ont été identifiées, de mauvaises pratiques agricoles ont été mises en évidence, épandages sur champs de pesticides en pleine période d’activité des abeilles, multiplication de parasites comme le varroa destructor, ou de maladies comme la nosémose, arrivée du tristement célèbre frelon asiatique, mais aussi multiplication des monocultures et utilisation de pesticides à usage domestique.
Il est grand temps dce réagir et de contribuer, chacun à notre façon, à la sauvegarde de l’abeille : il est possible d’aider nos abeilles à s’épanouir.
Enfin les ruches de notre établissement témoigneront de nos efforts, rendront à nos abeilles un espace qui leur appartenait précédemment, continueront par la pollinisation à l’amélioration florale aussi bien de nos balcons que de nos espaces « verts ». Nos protégées le feront pour nous tous, puisque leur activité favorite est la recherche de pollen et que contrairement aux guêpes le sucre les indiffère.
En accueillant des abeilles dans son centre d’hébergement, le COS Les Sureaux entend ainsi contribuer à maintenir la bio-diversité du territoire montreuillois.
En effet, les abeilles contribueront par la pollinisation à l’amélioration florale aussi bien de nos balcons que de nos espaces verts. Il est admis que lors de nos repas quotidiens, plus de 30% de notre consommation, est liée de façon directe ou indirecte à la pollinisation.
Le COS Les Sureaux récolte ainsi chaque année du délicieux miel remis à ses équipes, partenaires ou prestataires réguliers.
Plus récemment, deux hôtels à insectes nichoirs ont aussi été installés dans les jardins car nous pensons aussi aux insectes sauvages et aux oiseaux.
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