Nos bénévoles témoignent

Animation avec des bénévoles

 

Patrice, bénévole auprès des réfugiés à Bordeaux : 

« Ce qui m’intéresse, c’est ma rencontre avec l’autre, ce que je peux lui apporter et ce qu’il peut m’apporter. »

Portrait Chinois de la Fondation COS Alexandre Glasberg :

  • Si la Fondation COS était un film, je dirais un film intimiste et psychologique, dans la tradition des films français. Avec la Fondation COS, on est dans la rencontre avec l’autre.
  • Si la Fondation COS était une couleur, je dirais le jaune, un jaune lumineux grâce aux personnes que j’ai rencontrées. En même temps, ce jaune serait sombre car peu de personne connaissent l’association. C’est une couleur entre ombre et lumière finalement.

Comment avez-vous connu la Fondation COS ?

En 2013, je faisais partie d’un réseau, qui s’appelle WELCOME. C’est un réseau de demandeurs d’asile et je m’intéressais aux parcours de ces personnes. Lors d’une réunion, j’ai fait la rencontre d’Anne Rouffi qui travaille à la Fondation COS et je lui ai dit que je pouvais donner mon temps pour m’occuper de la plateforme des demandeurs d’asile. 

Vous savez, je suis à retraite depuis 2013 et j’avais envie de faire des choses. Comme ma femme, je suis médecin et il a toujours été important pour moi de m’engager. Ma femme est née en Afrique et dans la famille, la rencontre avec d’autres personnes, d’origines ou d’horizons différents, est une chose importante. Toute ma vie professionnelle, je me suis engagé avant tout pour faire reconnaitre l’importance de la médecine générale. Mon engagement au sein de la Fondation COS, auprès des réfugiés, est finalement dans la continuité de mon parcours.

 

Vous parlez de rencontres, y en a-t-il qui vous ont particulièrement marqué ? Est-ce qu’il y a des expériences qui vont ont marqué ?

Ma rencontre avec Anne Rouffi d’abord et celle avec les réfugiés qu’on a accueillis chez nous. On a fait des petites fêtes toutes simples dans notre maison pendant un week-end pour partager un moment convivial et faire la fête ensemble… c’était un joli moment. Il y avait des Afghans, des Togolais…, mais ce sont avant tout des hommes et des femmes avec qui on a échangé et partagé.

Ce que j’apprécie aussi, c’est que l’on garde le contact avec certains réfugiés. On a créé un guide du réfugié avec certain d’entre eux. Là encore, ce sont des beaux moments.

 

Vous donnez comme exemple ce guide. Quelles sont les autres actions que vous menez en tant que bénévole ?

Il y en a beaucoup ! En plus des moments de rencontres que j’ai déjà évoqués, nous proposons d’accompagner, y compris physiquement, les réfugiés dans leurs démarches quotidiennes (administratives, rendez-vous médicaux…). On propose également un soutien pour les aider à parler Français. Nous parlions de rencontres : la Fondation organise des moments où les réfugiés peuvent entrer en contact avec des familles qui le souhaitent et j’accompagne, en tant que bénévole, toutes les démarches pour que cela se passe dans les meilleures conditions.

 

Quel serait votre rêve pour donner une suite à toutes vos actions ?

Je souhaiterais que les associations où les personnes qui s’engagent puissent mettre leurs egos de côté. Nous sommes des hommes et des femmes avant tout ; on a besoin d’apaiser les situations difficiles, de nouer des liens, et d’agir pour cela. Mon rêve serait de continuer à avancer ensemble et lever les barrières qui parfois nous séparent. Cela me semble plus important que de mettre en avant le nom d’untel, ou de telle ou telle association, quelle qu’elle soit.

 

Découvrez également les témoignages d'Irma, bénévole auprès des personnes âgées à Paris et de Cécile, coordinatrice en 2017 et 2018 du bénévolat en Île-de-France :

 

Irma : « Quand je suis arrivée a la fondation COS, j’ai fait la rencontre de professionnels qui avaient à cœur de m’inclure dans leur etablissement. »

 

Cécile : " Ce n’est pas ce que l’on fait qui est important, mais le temps que nous y consacrons, car ce temps-là est irremplaçable"

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